2 mois depuis le départ : le bilan de l'Afrique !

J’aime, J’aime pas en Afrique Australe (par Céline):

 

A la fin de notre road trip Africain, un bilan s’impose avec mes ressentis positifs ou négatifs....

 

rencontre improbable à Cape Vidal
rencontre improbable à Cape Vidal

Afrique du Sud et Swaziland:


J’aime

  • La beauté et la variété des paysages
  • L’accueil chaleureux des Sud af’ partout
  • Manger des viandes inhabituelles pour nous (autruche, phacochère…)
  • La beauté des femmes africaines avec leur port altier d’un chargement sur la tête et d’un ou deux bébés dans le dos et sur le ventre
  • Trouver des produits appréciés chez nous par les enfants dans des supermarchés bien achalandés (Nutella, céréales, bonbons mentos…)
  • La richesse et la variété des animaux au parc Kruger
  • Entendre feuler les lions la nuit dans le camp de Tamboti à Kruger
  • Au Swaziland : le sourire et les éclats de rire des policiers qui m’ont verbalisé pour excès de vitesse
  • La Wild Coast et son impression d’être seul au monde
  • Les baleines d’Hermanus qui s’amusent dans la baie, proches du rivage
  • Les pingouins de Betty’s Bay qui tentent de s’échapper de la réserve en passant sous les clôtures

·        J’aime pas

  •  La taille de notre voiture pot de yaourt dite « familiale » qui a vaillamment survécu à nos 5000 km de routes sud africaines
  • Les nuits trop froides en camping (6/7°C au réveil le matin)
  • Les « nids de poule » énormes au milieu des routes (les fameux potholes)
  • Etre obligé de donner un pourboire à un gars sur les parkings pour qu’il surveille notre voiture
  • La conduite « sport » des Sud af’ à 2 de front sur 1 seule voie (avec obligation de rouler sur la bande d’arrêt d’urgence pour laisser passer) – on finit par s’y habituer J
  • La police sud africaine omniprésente partout
  • Les barbelés sur toutes les maisons qui donnent un aspect « prison » à la moindre construction


Au final, l’Afrique du Sud reste pour moi une magnifique découverte.

Je ne me suis jamais sentie en danger.

Les sud africains ont un sens de l’hospitalité hors du commun. Leur aide à tout moment a été pour une grande part dans la réussite de notre parcours. La présence d’animaux partout crée des rencontres surprenantes et inattendues !

Le choix d’un voyage itinérant en autonomie a été pour moi un vrai régal.

 

notre camp à Sesriem
notre camp à Sesriem

Namibie


  J’aime

  • Conduire un 4x4 confortable avec une bonne suspension (ça change du pot de yaourt !)
  • Dormir dans une tente sur le toit de la voiture et se réveiller à côté d’animaux
  • Rouler sur des pistes bien entretenues jusqu’à 100 km/h parfois !!
  • Les étendues désertiques à l’infini dans lesquelles on fait des rencontres improbables (zèbres, autruche, oryx…)
  • La beauté des dunes (rouges à Sesriem et jaunes dans le désert du Namib à Sandwich Harbour)
  • Les phoques de Walvis Bay et de Cape Cross (malgré l’odeur)
  • Le port majestueux des oryx
  • La visite surprise de l’éléphant Elmer dans notre camp de Palmwag (avec beaucoup de délicatesse)
  • Le bain et les jeux des éléphants à un point d’eau d’Etosha
  • La valse des animaux la nuit au point d’eau d’Halali (Etosha) : éléphants, rhinocéros, hyènes, chacals…
  • Entendre le rire des hyènes la nuit et la chasse des léopards

·        J’aime pas

  • Le manque d’amabilité des femmes namibiennes et leur accueil plutôt glacial
  • L’absence de supermarchés ou épiceries dignes de ce nom (surtout dans le nord et à Caprivi) – difficile de trouver de quoi manger parfois L
  • L’impression d’être surveillés quand on s’arrête sur un parking avec la sensation de toujours risquer de se faire fracturer la voiture
  • Les douaniers très méprisants (surtout les femmes)
  • Se faire arnaquer pour les équipements de notre 4x4 (pas de GPS, pas de téléphone Sat pourtant payés à l’avance) – merci Mr Jones de Suricate tours and safaris (nous ne le recommandons pas L)

Au final, la Namibie est un pays contrasté pour moi.

La beauté des paysages est à couper le souffle, la présence des animaux partout est un bonheur à chaque fois qu’on monte le camp. Mais la froideur des namibiens reste le point faible du pays. On ne se sent pas accueillis comme en Afrique du Sud ; on a toujours l’impression de les déranger. 

Botswana


J’aime

  • Naviguer sur un bateau dans les papyrus du Delta de l’Okavango parmi des centaines d’oiseaux
  • La rencontre magique avec un éléphant dans l’Okavango
  • Les piscines dans les lodges ou les camps bien agréables pour se rafraichir pendant les grosses chaleurs de la journée
  • Les ciels purs et constellés d’étoiles au milieu de nulle part
  • Les  15 km de pistes sableuses à faire en position 4x4 pour arriver à Guma Lagoon
  • Aller manger au resto du lodge de Drosky’s cabins en prenant le bateau sur le Kavango au couchant
  • Avoir la visite d’une girafe sur notre camp tous les jours à Chobe
  • L’accueil et la gentillesse de notre hôtesse Trish à Kasane, qui nous a surclassé à Chobe River cottages


J’aime pas

  •  Ne pas avoir goûté de spécialités traditionnelles botswanaises
  • Manger des moucherons et autres insectes quand on navigue vite sur le Delta de l’Okavango
  • M’ensabler sur une piste de Chobe et devoir pelleter pour dégager les roues (merci Thierry pour le coup de pelle !!)

Zimbabwe


J’aime

  • La sympathique petite ville de Vic Falls, très verdoyante et fleurie
  • La beauté des chutes…incomparables
  • La rencontre inattendue avec des animaux dans le parc des chutes (phacochères, biche, oiseaux…)
  • La beauté des sculptures en bois ou en pierre réalisées par les artisans des townships de Vic Falls

J’aime pas

  • Les gars dans la rue qui veulent nous revendre leurs billets zimbabwéens contre des dollars US.
  • Les glaces à la vanille qui sentent le pétrole ... (Thierry)

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